Connaissez-vous les origines du street art, ses codes et ses diverses formes ? Savez-vous faire la différence entre un tagueur et un graffeur ?
Pour initier le public à l’art du graffiti et du tag, la médiathèque départementale propose aux bibliothécaires de son réseau d’emprunter une exposition en 6 kakemonos et 28 photographies, et son kit pédagogique, intitulée Street art, du graffiti aux installations. Elle retrace les origines de ce médium qui depuis les années 50 a progressivement envahi l’espace public, décrit le matériel employé, ses styles variés sans oublier le regard posé par la société.
Que les œuvres des artistes soient conservées et exposées ou qu’ils soient poursuivis, cette forme d’art ne laisse jamais indifférent. Qualifié de vandalisme dans les années 80, suscitant répression et création de brigades anti-tags, puis reconnu d’utilité sociale et autorisé dans des espaces dédiés dans les années 90, le street art obtient progressivement un statut particulier en se diversifiant et en créant de nouveaux styles.
Cette expo fait découvrir les différents visages du street art tour à tour outil contestataire pour certains, provocation, véritable engagement d’artistes, vecteur de références culturelles universelles, et même marchandisation de tags. Rustique ou plus élaboré, sur des murs ou sur des affiches, qu’il s’exprime en mosaïque, à la bombe de peinture ou par le tricot, cet art urbain suscite la curiosité.
Les noms de Guy Debord, Gérald Zlotykamien, Ernest Pignon-Ernest, Cornbread, Banksy ou Zulu Nation vous évoquent-ils quelque chose ? Si vous avez du mal à déchiffrer la calligraphie des graffitis qui recouvrent les murs, les transports publics et les panneaux de chantier, alors cette expo décryptera les Bubble Style, Wild Style, Block Letters ou Flop.
Tel un clin d’œil, vous reconnaîtrez sans doute au fil des panneaux des graffitis croisés sur votre chemin comme ces personnages inspirés d’un célèbre jeu vidéo, répandus aujourd’hui dans le monde entier. Ils font aussi l’objet d’une application de photographie : eh oui, le street art aussi fonctionne en réseau ! Quant aux Black Books, ces carnets d’essais échangés par les graffeurs qui cherchent leur style… si vous avez la chance d’en trouver un, conservez-le ! Il pourrait devenir un jour un véritable objet de collection.
Descriptif :
- 6 kakémonos (Larg. 80 cm x Haut. 200 cm) dans 6 sacoches noire individuelles,
- 28 suspensions avec crochets dans 2 sacoches de transport noires,
- 1 kit pédagogique (ateliers, fiches, références)
- 1 Kit communication (flyers,affiche,teasers vidéo)
- 1 Affiche sur présentoir en plexiglas (Larg. 15 cm x Haut. 21 cm).
Conception : Kinexpo